Tu sens ce petit frisson quand la rentrée scolaire au Maroc approche ? Les cahiers neufs, l’odeur du papier, les stylos qui glissent sans accrocher. Ce n’est pas juste un calendrier qui tourne. C’est une ambiance qui revient chaque année, comme une playlist qu’on connaît par cœur et qu’on a hâte de relancer.
Les premiers jours ont une magie simple. On choisit une trousse, on range deux ou trois carnets, on colle un marque-page qui donne envie d’ouvrir le livre. Le matin, le café chauffe un peu plus tôt, la maison respire autrement. On s’organise sans se prendre la tête : un coin de bureau dégagé, une lampe allumée avant le coucher du soleil, et c’est reparti.
Imagine la scène à Casablanca. Tram bondé, cartables colorés, conversations qui s’entrecroisent. Un élève garde son nouveau carnet serré contre lui. Il ne sait pas encore ce qu’il va écrire dedans, mais il sait que ce sera important. À Rabat, une amie passe acheter un stylo qui “fait beau”. Elle rit, parce que oui, un stylo peut changer l’humeur d’une journée.
Ce qui compte, ce n’est pas de tout prévoir. C’est d’installer une petite vibe de confiance. Un carnet facile à attraper, un stylo préféré, un petit tableau blanc pour noter les idées. Le soir, on raye une ligne, on en ajoute une autre, on avance sans bruit. La rentrée n’a pas besoin d’être parfaite. Elle a juste besoin d’être la tienne.
Dans tout ça, la simplicité reste la meilleure alliée. Quelques fournitures qui donnent envie, un coin de table qui appelle la concentration, un message doux pour se rappeler pourquoi on y retourne.
La rentrée scolaire, au Maroc, c’est un mélange d’habitudes et de promesses. On ouvre la porte, on respire, on y va.